Business Description
A l’instar des cafés d’antan, la boutique Kaopa Café située au 25, rue du Savel, à Lamastre (Ardèche), se veut un lieu de vie et d’échange. Passé la devanture d’un autre siècle, tout de bois et vitrines immenses, on y rencontre d’abord le torréfacteur lui-même (la quarantaine, hirsute et décalé) habité d’une passion pour le bon café 100 %arabica ; il est d’ailleurs en train de torréfier ses différentes origines derrière son petit torréfacteur, tout en servant une clientèle hétéroclite attirée depuis la rue par l’odeur insistante du café grillé.
De cette ancienne charcuterie transformée en “ Coffee Shop”, on a gardé le style Art déco du début du siècle. Côtés rétro et industriel qui donnent à ce lieu une atmosphère cosy et chaleureuse. Entre deux cafés que l’on peut déguster sur place, un couple sympathise avec la vieille dame du coin ; un groupe d’amis “ habitués des Samedis” interpelle le jeune homme qui entre pour la première fois dans ce petit lieu bondé...
Cette boutique est effectivement petite, les tables se touchent et du coup, les genoux aussi ; on rigole, on nous demande de “pousser les murs”; mais franchement, n’aime-t-on pas ce lieu justement parce qu’il est cosy, parce que nous nous trouvons proches les uns des autres sans être embarrassés? Des échanges se font, certes, mais pas que… Il y a plus que cela à Kaopa : les clients se font acteurs du lieu. De cette ambiance joyeuse naissent des initiatives: les “gâteaux suspendus” du samedi ( les clientes font un gâteau et le partagent chaque samedi), un atelier théâtre animé par une comédienne, des musiciens irlandais en vacances de Noël à Lamastre se proposent de jouer à Kaopa. .. Tout est possible ici. On s’y retrouve comme dans une grande maison familiale quand, dès le réveil, l’odeur du café nous extirpe doucement de nos rêves. On s’attable avec la famille, les amis, tout ce joyeux brouhaha des matins qui chantent. Un lieu de vie où chacun se sent bien, à tel point que beaucoup oublie ses vestes/ bonnet/ clé/ panier voire téléphone… comme s’ils étaient chez eux.